4 décembre 2008
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Sur la grande carte du monde,
je vois apparaître ton ombre
qui se dessine plus longue
que tous les autres songes.
Tu la parcours à pas de loup,
dans les hautes herbes,
un peu comme un fou,
à la recherche de son rêve.
Tu t'éloignes des grandes villes,
où la vie te semble plus difficile,
et tu pousses chaque matin,
ton cri qui te semble si certain.
L'ombre coule à la manière du torrent,
heurtant les rochers, le chemin dérive
porté par le vent du soleil couchant,
de nuages en nuages, l'âme délire.
Tu es parti vivre plusieurs langages,
tu es parti en oubliant tes bagages,
et tu laisses dans ton sillage,
l'ombre d'un très grand voyage.
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Poèmes