Je l'aperçois, devant moi, il s'éveille.
Enveloppé d'un léger halo de brume,
il glisse de son coussin de plumes,
pointe le bout de son nez, se réveille.
Là, tout en haut de la colline,
encore dans les sauvagines,
il darde son premier rayon.
Mon dieu, quel est son nom ?
Maintenant, il illumine tout le ciel,
où la brume se faisait arc-en-ciel,
finissant de sécher les gouttes de rosée,
étourdissant le son des ailes des grillons.
Oh, j'entends battre une nouvelle journée.
Mon dieu, mais quel peut-être son nom ?
Le splendide décor qui s'ouvre
lentement à mes yeux émerveillés,
n'est autre que celui d'une courbe
qui semble se laisser dériver,
pour sûrement recommencer demain,
la mystérieuse naissance d'un matin...